Tutoriel 3: Les Herbicides – l’ »eco »-blanchiment des toxines

L’ « éco » de l’état: Le glyphosate

Le printemps arrive, les prairies se couvrent de couleurs printanières, et de plus en plus souvent des couleurs d’automne rouge-rouille-jaunâtre du semis direct au glyphosate.
Les ministères de l’agriculture ont pris au sérieux les craintes et s’engagent désormais pour la protection de la nature : Avec de belles photos, ils présentent la charrue à chevaux abîment le sol, et le tracteur avec le glyphosate, le sauveur des ressources

Dans la plupart des pays industrialisés, des financements affluent vers cette éco-stratégie avec ses labels innovants: Semis direct, no-till, no tillage, travail minimum du sol….
Et leur quantité record de glyphosate qui s’infiltre dans la nappe phréatique.
Cancer au lieu de charrue – la protection de l’environnement grâce à  encore plus de pesticides? Comment les ministères de l’agriculture ont-ils pu promouvoir une telle «écologie» privée de tous sens?

Cancer au lieu de charrue

Le CIRC (la division de la recherche sur le cancer des Nations unies) considère le glyphosate étant «probablement cancérigène».
Les charrues, ainsi que les herbicides, servent à désherber les champs. Mais comment transformer les charrues inoffensives en un tel « danger » qui justifie même une augmentation du risque de cancer?
L’industrie des pesticides avait besoin d’un partenaire fiable pour promouvoir cette stratégie: Le plus idéal était bien sûr la protection du climat, car qui oserait s’opposer à la sauvegarde du future? Même les absurdités peuvent être basées sur une bonne idée, et l’engagement le plus honnête peut être abusé d’une manière surréaliste: Le protocole de Kyoto avait jadis ratifié l’incorporation du CO2 dans la biomasse et les sols.
En 2008, le président de notre industrie de pesticides/OGM Syngenta/ChemChina annonçait qu’ils pourraient séquestrer jusqu’à 80 milliards de tonnes de carbone dans les sols au cours des 25 prochaines années, soit la majeure partie du CO2 excédent.
Le glyphosate au lieu de la charrue sauve le climat, eurêka ! Les autorités acclamèrent le sauveur du ciel et de la terre et le comblèrent de leurs bienfaits financiers.

Mourir pour une poignée de dollars ?

Les promoteurs du semis direct au glyphosate réussirent à dissimuler le bilan climatique réel: En théorie, cette méthode devrait lier 500 kg de carbone par hectare et par an, (la FAO calculait en 2001 encore avec 100 kg, la recherche suisses mesuraient même zéro kg en 2007).
Puisqu’un hectare produit environ 6 tonnes de blé et que les habitants consomment environ 60 kilos de blé par an, un hectare de blé suffit pour une centaine d’Européens.
Nous finançons une accumulation maximale d’un cancérigène dans tout notre pain, pâtes et pizza afin d’économiser environ 5 litres d’essence par personne et par an ?!
Probablement la plus dangereuse de toutes les méthodes de protection du climat imaginables?!
Si ce type de protection du climat avait fonctionné, mais ce n’est pas le cas. L’OFAG le savait bien avant de le promouvoir. Le CCX, le Chicago Climat Exchange, la bourse d’échange de droits d’émission de Chicago ne payait aux agriculteurs du semis direct que cinq dollars par hectare.
Afin de dissimuler cette folie, le semis direct au glyphosate fut déclaré «protection des ressources».

Augmentations exorbitantes des valeurs limite

Le semis direct au glyphosate utilise des quantités record de cet herbicide qui s’infiltre dans nappe phréatique. Les valeurs limites pour les résidus de glyphosate dans les aliments ont été multipliées par cent, pour l’eau une de plusieurs milliers fut prévue.
En même temps, la « siccation » était introduite dans l’UE: Blé et pommes de terre sont empoisonnés au glyphosate, ils meurent, cela permet d’ajuster les dates des récoltes aux agendas des gestionnaires agricoles.
Si l’agriculture est autorisée à empoisonner à mort les cultures agricoles, la question se pose pourquoi on aurait encore besoin de valeurs limites pour les pesticides. Car l’utilisation de plus de pesticides que pour un empoisonnement mortel des cultures ne fait pas des sens.
Une personne sur deux sera atteinte d’un cancer, ce taux de souffrance est désormais augmenté par les financements «écologiques» d’un poison probablement cancerogene. Cela démontre les priorités de notre politique agricole: Elle finance délibérément des souffrances mortelles.

L’arrogance du pouvoir

L’argument de rejet du conseiller fédéral chargé de l’économie (agricole) Schneider-Amman contre notre appel de l’époque: «L’alcool est plus toxique que le glyphosate».

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Le protecteur  de notre santé : L’office vétérinaire

Le responsable de la sureté alimentaire est… l’office fédéral du bétail, c’est à dire l’OSAV, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires !
Autant pour la valeur de notre santé aux yeux de nos autorités.
L’Office fédéral de la santé n’est pas autorisé à intervenir dans les dangers des toxines alimentaires, bien qu’ils représentent la cause majeure des maladies de civilisations.
Plus la contamination toxique est élevée, plus les contrôles sont rudimentaires: Les mesures de résidus de glyphosate ne font pas partie des contrôle standards de OSAV. En effet, elles sont extrêmement rares pour des raisons financières, le respect des limites est donc très douteux. Le glyphosate est subventionné mais pas contrôlé.
En plus, aucune disposition n’est prévue pour les tests de résidus de pesticide dans la viande. Bien que les poisons s’accumulent au cours de la chaîne alimentaire.

La pointe de l’iceberg

Écologie = des taux toxiques maximales pour les champs, les aliments et les gens? !
Cet éco-blanchiment de cancérogènes est-il un incident isolé? Ou le prototype d’une politique agricole future?
Le revirement écologique de l’agriculture en 1998 promettait une agriculture saine pour les gens, la nature et le climat.
Mais ceci aurait signifié la fin de l’industrie des pesticides/OGM.
Le népotisme de la direction de l’OFAG a su instrumentaliser toutes les exigences et lois idéalistes pour le sauvetage de l’industrie agrochimique: Les subventions pour le semis direct au glyphosate préparent le terrain pour l’introduction des cultures génétiquement modifiés RR au glyphosate dans une Suisse résistante aux OGM: Les machines et les méthodes sont établies, il ne manque plus que l’acceptation des produits génétiquement modifiés.
Ces stratégies innovantes sont des chevaux de Troie, la pointe de l’iceberg: Dans la file d’attente se trouvent des pesticides encore plus toxiques, car la résistance des mauvaises herbes au glyphosate augmente. Les États-Unis ont approuvé une nouvelle génération de OGM « vertes » résistantes à l’herbicide 2,4 D, mieux connu sous sa marque « agent orange ».
Un poison encore plus embryotoxique qui est également suspecté d’être cancérogène.

Les idéalistes auraient déjà construit un paradis sur terre il y a longtemps.

Mais les créateurs de problèmes ont toujours réussi à se confier le rôle de leader dans la lutte contre leurs propres stratégies commerciales lucratives.

Il est temps qu’une CEP, une commission d’enquête parlementaire ou la justice elle-même enquête enfin sur cette utilisation frauduleuse d’éco-subventions pour le glyphosate.

Science et herbicides

La santé et l’écologie sont à la mode ? Ainsi, les ministères de l’agriculture décorent des quantités innovantes et record de glyphosate avec des étiquettes éco-greenwash manifestement fausses, afin de protéger ce pesticide très probablement cancérigène contre les craintes et l’hostilité massives de la société.

«Le sommeil de la raison engendre des monstres» Francisco Goya

Seul le béton résiste à nos charrues
La «protection des ressources» du semis direct au glyphosate transforme les sols en roche dure. Par coïncidence, dans les publications du semis direct les rendements sont presque toujours oubliés…

Des produits agrochimiques qui protègent les ressources ?

L’un des secrets les mieux gardés de la politique agricole: Quand au blé, aliment de base, les États-Unis ne produisent que la moitié des rendements suisses par hectare.
Le semis direct au glyphosate n’a jamais été censé protéger le sol, il devait plutôt atténuer sa dégradation par l’agriculture industrielle, mais en effet il ne l’a qu’empiré.
Une seule méthode agricole est capable de transformer le CO2 en humus au lieu de le décomposer: Le bio.